Les avantages du territoire - Territoires de Vie

Quelles sont les avantages d'une bonne sécurité foncière pour les peuples autochtones, l'environnement et la société dans son ensemble ?

  • En quoi consiste "Les avantages du territoire"?

    Quels sont les avantages de la sécurité foncière pour les peuples autochtones, l'environnement et la société dans son ensemble?

    Durée de la vidéo

    9 minutes.

    Pourquoi diffuser "Les avantages du territoire"?

    Cette vidéo peut être diffusée aux communautés, aux représentants du gouvernement et au grand public pour attirer l'attention sur l'importance de la sécurité foncière pour les peuples autochtones, l'environnement et l'ensemble de la société.

    Téléchargez «Les avantages du territoire» ici

    Suggestions de questions de discussion après la projection en communauté

    • Que signifie le Territoire, pour vous et pour votre communauté?
    • Quels sont les avantages que votre communauté tire du territoire, en termes de culture, de bénéfices économiques, de revenus, de ressources en eau etc.?
    • Comment la sécurité foncière des communautés bénéficie-t-elle ou peut-elle bénéficier à l'environnement et à l'ensemble de la société?
    • Comment gérez-vous et protégez-vous votre territoire?

    Suggestions d’activités de suivi après la projection en communauté

    • En petits groupes, listez toutes les ressouces que votre territoire fournit gratuitement mais qui normalement s'achètent. Par exemple, la nourriture, les médicaments, les matériaux de construction, de culture etc.
    • Discutez ou placez sur une carte la zone qui bénéficie directement de votre territoire, comme l'eau protégée par les bassins versants de votre territoire.
    • Rendez-vous sur www.lifemosaic.net/fre pour plus d'information, de ressources, de statistiques et de travaux de recherche sur chacun de ces films.

  • Information additionnelle

    • La propriété communautaire des forêts et la participation locale dans l'élaboration des lois a permis une réduction significative des émissions de carbone dans un échantillon de 80 forêts en Afrique de l'Est, Asie du Sud et Amérique Latine (Chaatre et Agrawal, PNAS, 2009).
    • 70% de la population mondiale consomment une nourriture agroécologique de petite échelle, qui utilise seulement 30% des terres mondiales et peu d'apports extérieurs (ETC, 2009). Malgré tout, ce sont les communautés vivant sur ces terres qui sont les plus touchées par l'accaparement des terres
    • Beaucoup, voire presque tous les points centraux de biodiversité coincident avec les zones occupées ou contrôlées par les peuples autochtones. Les Territoires Autochtones Traditionnels représentent près de 22% de la surface des terres. Ils coincident avec des zones détenant 80% de la biodiversité de la planète (WRI 2005) (Banque Mondiale 2008).
    • Les forêts tropicales qui sont sous la stricte protection des gouvernements ont des taux de déforestation bien plus élevés que ceux des forêts gérées par les communautés locales. Si elle est bien mise en oeuvre, la gestion comunautaire fournit des bénéfices à long terme: meilleures conservation et participation, réduction de la pauvreté, augmentation de la productivité et protection de nombreuses espèces forestières. Une étude du CIFOR effectuée dans 16 pays a montré que les forêts protégées par l'Etat, y compris les parcs nationaux, avaient un taux de déforestation 6 fois plus élevé (que les forêts communautaires).
    • 13 à 20% des émissions globales de CO2 sont issues de la déforestation et de la dégradation forestière. Ce taux serait encore plus élevé si les peuples autochtones ne protégeaient pas leurs forêts. En réduisant la déprédation environnementale à large échelle, les peuples autochtones retrouvent une sécurité foncière, facilitant la protection de la biodiversité, l'amélioration de la gouvernance forestière et la sécurité climatique (NSC).
    • En Asie et en Amérique Latine, les territoires autochtones sont beaucoup plus efficaces pour limiter les dommages liés aux feux de forêts que les zones protégées comme les parcs nationaux (Nelson et Chomitz, Banque Mondiale, 2011).
    • Mexique: 22 forêts communautaires présentent une évolution du couvert forestier plus favorable que 60 zones protégées dans le pays (Durán et al. 2005).
    • Nicaragua: De nombreuses méthodes ont également comparé les territoires autochtones et les aires protégées dans les régions du Mosquitia, avec une meilleure évolution du couvert forestier dans les territoires autochtones (Hayes, 2007).
    • Népal: de nombreuses études au niveau local ont montré une plus faible récurrence des feux de forêts, de plus hauts diamètres et densités, une meilleure couverture forestière et moins de pâtures dans les forêts communautaires (Ojha et al. 2010). Tanzanie: une meilleure couverture(??) forestière dans un échantillon de 13 forêts communautaires mais en diminution dans les forêts publiques (Blomley et al. 2008).
    • Brésil: de nombreuses études ont montré que les territoires autochtones empêchaient davantage la déforestation que les aires strictement protégées (par exemple, Soares Filho et al, PNAS, 2009 et Nepstad et al, 2006). Une étude du WRI a montré qu'entre 2000 et 2012, la diminution du couvert forestier au sein des terres autochtones du Brésil était de seulement 0,6%, alors qu'elle atteignait 7% en dehors de ces terres, comme le montrent les images satellites ci-dessous (WRI, 2014): (cliquez ici pour agrandir l'image).

    • Panama: les territoires des peuples autochtones, appelés localement comarcas, couvrant 31,6% des terres du Panama et contenant 54% de ses forêts primaires et matures, présentent des taux de déforestation inférieurs à ceux d'autres zones forestières et contiennent la plupart du Paysage Forestier Intact (WRI, 2014): (cliquez ici pour agrandir l'image).


© 2024 Copyright LifeMosaic
LifeMosaic est une société anonyme britannique à but non lucratif limitée par la garantie no.  SC300597 et enregistrée comme organisation caritative écossaise no.  SC040573